Saturday, March 31, 2012

Salvador



Perchée sur une falaise surplombant la mer, cette ancienne capitale du brésil à su conserver son charme du moins en partie. C'est avec Vianney, venu u rejoindre pour 10 jours, que nous l'avons découverte, sous le signe de la musique, puisque nous avons assisté à plusieurs concerts (en tous genres). 



 
Autrefois le port d'entrée des esclaves africains dans la colonie portugaise, sa culture est très marquée par ceux-ci, qui ont influencé sa cuisine, sa musique, sa religion (même si le candomblé, sorte de religion africaine qui reprend certains codes chrétiens, n'est en réalité pratiqué que par moins d'1% de la population, il fait partie du folklore local). D'ailleurs, la population à la peau à tendance beaucoup plus caramel ou chocolat que vers le sud.

Le centre est très joliment restauré, mais il est quelque peu dommage qu'il ne soit pas vraiment habité autrement que par les touristes. La nuit on a un peu une impression de “Truman Show” dans laquelle les quelques bars ouverts ne sont là que pour appâter les touristes, à qui les locaux qui y dansent ont tous l'espoir de soutirer de l'argent d'une façon ou d'une autre. Mieux vaut à ce moment là se rendre au quartier de Rio Vermeillo, où une fête beaucoup moins artificielle bat son plein.


Friday, March 30, 2012

Recette : Moqueca de Camarao


Tout comme sa population, la cuisine de l'état de Bahia est un mélaneg d'influences indigènes, européennes et africaines. Cela se sent dans ses ingrédients...

pour 6 personnes, servir acompagné de riz

Ingredients
1,4kg de crevettes (dont on aura retiré les têtes et les carapaces)
1 oignon
1 grosse tomate
4 branches de coriandre
5 citrons verts
120ml de lait de coco
100ml d'huile de palme
2 gousses d'ail émicées
sel

Préparation
Marinade : Rincer les crevettes avec le jus d'un citron, et les placer dans un saladier avec le jus du reste des citrons vert, l'ail émincé, une grosse pincée de sel, et le coriandre émincé. Couper en petits dés l'oignon et la tomate, les rajouter aux crevettes. Rajouter le lait de coco et l'huile de palme. Laisser reposer au frais quelques temps

Egouter les crevettes en gardant la marinade. Faire sauter les crevettes 6 minutes à feux fort dans une grande sauteuse.
Baisser le feu et rajouter la marinade dans la sauteuse
Cuire deux minutes et servir aussitôt avec du riz.

Sunday, March 18, 2012

Cher journal ...

... ça fait environ 400 jours que nous sommes partis. Nos vêtements sont usés jusqu'à la corde : Stan à déjà perdu un pantalon et un caleçon, et son deuxième pantalon s'est déchiré au genou gauche aujourd'hui. Nous l'avons recousu comme on a pu, avec du fil de la mauvaise couleur. Sa montre aussi est morte. Il ressemble de plus en plus à un clochard avec sa barbe miteuse et son chapeau informe. Il ne porte plus que ses tongues car il y a des trous dans ses chaussures de marche, et que ses bateaux ont rendu l'âme il y a longtemps, mais comme on est au Brésil, personne ne risque de s'en formaliser, au moins.

Quand à moi, il ne me regarde de toute façon plus pareil depuis que je me suis auto coupé les cheveux dans une salle de bain d'auberge à Mendoza. Il dit que j'ai une tête de beatnik. La marque de bronzage de mes sandales est devenue indélébile je crois, et je crains de plus en plus de ne plus être capable de porter de chaussures à talon à la fin du voyage. Le drame.

retrouvailles après une semaine
La semaine dernière j'ai cru que mon sac à dos, la maison que je porte sur mon dos depuis 14 mois et qui contient l'ensemble de mes maigres possessions pour l'ensemble du voyage, était perdu pour de bon. J'ai du passer en cumulé une vingtaine d'heures dans des gares routières à expliquer dans mon très mauvais portugais que je voulais mon sac, qu'il aurait du être là, mais que non je ne savais pas avec quelle compagnie il était et que je n'avais pas de reçu, et que oui mon nom était à la fois beaucoup trop long et imprononçable. Sans compter que j’avais des fringues pour 2 jours, et devais tous les jours laver les fringues de la veille pour le lendemain. (après ça on s'étonne qu'ils soient usés nos vêtements) Au final on l'a retrouvé au bout de 7 jours dans un hangar dans une zone industrielle à 15 km de Belo Horizonte, après que notre taxi ait eu un accident (en même temps vu comme les brésiliens conduisent, ça devait arriver tôt ou tard...)

Au brésil j'ai retrouvé mes pires ennemis à qui j'avais réussi à échapper depuis quelques mois : les moustiques. Le fun c'est qu'ici ils sont potentiellement porteurs de Dengue, et bientôt de Palu. Stan lui s'en fout, tant que je suis dans la même pièce que lui, il est sur de ne pas se faire piquer.

malheureusement, pas nous ...
Nous n'allons plus à la plage, car 1) on complexe avec nos bronzages imparfaits (comprendre de camionneurs) et nos corps flasques 2) les brésiliens eux ne complexent pas (beaucoup sont beaux, parfaitement bronzés et portent des maillots string, mais certains sont obèses et ça ne les empêche pas de porter des maillots string pour autant) 3)la crème solaire était dans le sac à dos qui était perdu, du coup nous avons inévitablement pris de méga coups de soleil, et même stan cette fois-ci (niark niark niark, bien fait !)

Ouro Preto



à la fin du 17ème siècle, d'Antonio Dias, prospecteur paulista, découvre un peu d'or parmi le minerai de fer qu'il avait creusé, et cela déclenche une véritable ruée vers l'or en cette ville désormais baptisée Ouro Preto : « l'Or Noir » en portugais. La ville se développe à une vitesse hallucinante et son incroyable richesse lui permet d'ériger de somptueuses églises baroques. Le sculpteur local Aleijadinho y sculpte ses plus belles œuvres, même après la perte de ses mains dues vraisemblablement à la lèpre.

Nous y avons passé quelques jours délicieux à arpenter ses rues pavées et très très pentues, et à nous reposer au frais.

Rio de Janeiro

 Mer, montagne et soleil... on dit que si Paris est la plus belle ville faite de main d'Homme, alors Rio est la plus belle ville faire de main de Dieu...


Nous l'avons vu au moment du Carnaval, les cariocas savent s'amuser et ne se prennent pas au sérieux. Ils sont aussi incroyablement accueillants.