En effet, à 17h, nous croisons une
procession de jeunes et de moins jeunes et accoutrement traditionnel,
colleretes de dentelles pour les femmes et cierge fleuri pour les
messieurs, qui se dirige vers l'église Santo Domingo. Plusieurs
jeunes filles portent des écharpes avec des noms à la consonnace
locale, et une à même une couronne à paillettes. Devant l'église
s'en suite une dance traditionnelle. Nous demandons à une dame en
costume s'il s'agit d'un concours de Miss local, mais il semblerait
qu'elle ne soit pas bien sure de l'occasion spécifique de cette
procession (on en déduit qu'il doit y en avoir beaucoup).

Nous prenons le chemin du zocalo, la
place principale de la ville, et là, devant la cathédrale, un
groupe de quatre musiciens chante des balades sous la pluie, devant
un public de familles et de jeunes, dont certains dansent, réfugiés
sous les arbres de la place, juste en face.
Affamés, nous dénichons un restaurant
sur le zocalo , à l'étage, avec vue sur la cathédrale. Nous avons
à peine le temps de commander la spécialité locale, le mole
oaxacan aux 100 épices (dont du cacao), qu'éclate un feu d'artifice
juste dans l'encadrement de notre fenetre. On demande au serveur
l'occasion de ce spectacle, mais il n'a pas non plus l'air de savoir.
Puis, un petit quart d'heure plus tard, nous entendons du bruit en
contrebas. En nous penchant un peu par la fenetre, nous apercevons un
cortege : une camionette transporte un Jésus encadré de deux
enfants déguisés en saints (marie et joseph? Nous ne les voyons pas
très bien) et est suivie par un cortege a pied composé de plusieurs
poupées géantes plus grandes que des hommes, quelques trompettes et
trombonnes, et des gens qui chantent. Ils font le tour de la place
puis continuent leur chemin.

Merci beaucoup pour ce nouveau récit et pour les photos. Il y a vraiment de beaux costumes colorés !!
ReplyDeletePour ce qui est de la pluie... nous avons le même programme depuis... longtemps et pour encore... un certain temps. De brèves accalmies, quelques jours et c'est reparti...
Je vous embrasse,
Véro.