Friday, July 13, 2012

Un jour j'irai à New York avec toi

Tellement de choses ont été écrites sur New York que c'est dur de ne pas tomber dans le cliché. Pour Stan c'est la première fois. Pour Clem, presque, car elle n'a jamais vu la ville avec des yeux d'adulte.


C'est une ville a deux vitesses. La vie pulse a toute vitesse à Manhattan. Les gens se pressent; à tout moment au moins 20% des voitures dans les rues sont des taxis jaunes. Les transports en commun sont bien un peu vieux, mais ils ont le mérite de marcher, et d'être climatisés, ce qui n'est pas désagréable quand il fait 35° dehors. Toutefois nous avons l'occasion de nous perdre à Brooklyn (c'est pourtant encore la ville de New York) et là, on aura beau chercher un taxi, il n'y en a tout simplement pas. On fini par dénicher une station de metro après pas mal de marche, et il nous faut attendre 15 minutes sur le quai avant qu'un métro daigne passer.

C'est aussi une ville prise dans une frénésie de consommation. On ne vient pas ici sans s'y faire prendre aussi, ou bien on en ressort comme Clem, avec une grosse frustration de n'avoir pas fait de shopping. On est pris dans un tourbillon de néons et de publicités, et pas que sur le mythique Times Square. Comme dirait Raphaëlle, pour profiter de la ville, il faut péter son PEL.

Malgré le très grand Central Park, qui prend presque 20% de la surface de Manhattan, nous n'avons pas l'impression que l'île soit un environnement propice aux familles. (d'ailleurs, au bout de 3 jours dans la ville, Stan s'exclame : “oh, une femme enceinte, c'est la deuxième qu'on voit depuis notre arrivée!”) Sans doute en partie du à la cherté de la vie (qui fait que les deux parents doivent travailleur pour pouvoir payer le loyer), le peu d'infrastructures, la petite taille des appartement, le rythme effréné de a vie... On nous dit que plus de 50% des gens qui vivent à Manhattan sont célibataires (et qu'il y a autant de chiens qui y vivent que de gens). Du coup il existe toutes sortes de choses pour ces personnes : applications de rencontres géolocalisées, soirées de speed-dating... Les femmes sont toujours tirées à quatre épingles, ne sortent pas sans des talons vertigineux et sans manucure. (On se sent bien pouilleux en touristes).
près de ground zero, un monument aux victimes des attentats du 11 septembre 2001
On retient que les New Yorkais sont accros au phénomène de mode. J'entends qu'ils sont prêts à faire des pieds et des mains (manucurées) pour aller ou être vu dans THE endroit à la mode du moment. On voit souvent des queues qui font la moitié du tour du block pour un endroit trendy pour bruncher le dimanche, ou bien un nouveau coiffeur, ou encore pour voir LA nouvelle comédie musicale ('Book of Mormon' joue à guichet fermé depuis de nombreux mois, par exemple). En bon petits français, nous n'avons pas la patience, et préférons aller dans un endroit peut-être un peu moins hype, sans doute moins cher, et surtout où on peut être servis tout de suite.

Nous retiendrons aussi Ellis Island : ce sas obligatoire pour tous les immigrants rentrés dans New York entre 1892 et 1924, à une époque où les Etats-Unis accueillaient l'immigration à bras ouverts pour venir peupler leur territoire. On dit que près de 40% des américains aujourd'hui ont au moins un ancêtre qui y est passé. Ce musée passionnant retrace non seulement le parcours du combattant des nouveaux arrivants : visite médicale, tests de lecture et écriture, retrouvailles, mais on y trouve aussi une exposition extrêmement bien faire sur les différentes vagues d'immigration depuis 1530 et l'arrivée des premier européens (espagnols), d'où venaient ces migrants, pour quelles raisons ils étaient partis de chez eux (persécution politique ou religieuse, famine, rêves d'avancement, esclavage...), ce qui les attendaient à l'arrivée, où ils se sont installés dans le pays et comment. Personne n'est oublié : ni les africains pris en esclavages, ni les amérindiens massacrés et parqués dans des réserves, ni les chinois, premiers à être victimes d'une loi d'immigration discriminant contre une nationalité en particulier. Nous recommandons vivement cette visite.

Enfin nous avons adoré la comédie musicale Jersey Boys : les dialogues croustillants et la musique entêtante des Four Seasons raconte l'histoire des hauts et des bas de quatre garçons dans le vent (venus du New Jersey...). Leur nom ne vous dit peut-être pas grand chose mais je vous assure que vous connaissez au moins quelques uns de leurs tubes : “Oh what a night” (Cette année là), “Can't take my eyes off of you”, “Sherry baby”, “Big girls don't cry”, “Walk like a man”...

1 comment:

  1. Coucou tous les 2 ! Merci pour ce nouvel article et son lot de nouvelles !! C'est vraiment génial que vous ayiez pu voir une comédie musicale là où est né ce style de spectacle.
    Biz biz à tous les 2.

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