Tellement de choses ont
été écrites sur New York que c'est dur de ne pas tomber dans le
cliché. Pour Stan c'est la première fois. Pour Clem, presque, car
elle n'a jamais vu la ville avec des yeux d'adulte.
C'est une ville a deux vitesses. La vie pulse a toute vitesse à Manhattan. Les gens se pressent; à tout moment au moins 20% des voitures dans les rues sont des taxis jaunes. Les transports en commun sont bien un peu vieux, mais ils ont le mérite de marcher, et d'être climatisés, ce qui n'est pas désagréable quand il fait 35° dehors. Toutefois nous avons l'occasion de nous perdre à Brooklyn (c'est pourtant encore la ville de New York) et là, on aura beau chercher un taxi, il n'y en a tout simplement pas. On fini par dénicher une station de metro après pas mal de marche, et il nous faut attendre 15 minutes sur le quai avant qu'un métro daigne passer.
C'est aussi une ville
prise dans une frénésie de consommation. On ne vient pas ici sans
s'y faire prendre aussi, ou bien on en ressort comme Clem, avec une
grosse frustration de n'avoir pas fait de shopping. On est pris dans
un tourbillon de néons et de publicités, et pas que sur le mythique
Times Square. Comme dirait Raphaëlle, pour profiter de la ville, il
faut péter son PEL.
Malgré le très grand Central Park, qui prend presque 20% de la surface de Manhattan, nous n'avons pas l'impression que l'île soit un environnement propice aux familles. (d'ailleurs, au bout de 3 jours dans la ville, Stan s'exclame : “oh, une femme enceinte, c'est la deuxième qu'on voit depuis notre arrivée!”) Sans doute en partie du à la cherté de la vie (qui fait que les deux parents doivent travailleur pour pouvoir payer le loyer), le peu d'infrastructures, la petite taille des appartement, le rythme effréné de a vie... On nous dit que plus de 50% des gens qui vivent à Manhattan sont célibataires (et qu'il y a autant de chiens qui y vivent que de gens). Du coup il existe toutes sortes de choses pour ces personnes : applications de rencontres géolocalisées, soirées de speed-dating... Les femmes sont toujours tirées à quatre épingles, ne sortent pas sans des talons vertigineux et sans manucure. (On se sent bien pouilleux en touristes).
On retient que les New
Yorkais sont accros au phénomène de mode. J'entends qu'ils sont
prêts à faire des pieds et des mains (manucurées) pour aller ou être vu dans
THE endroit à la mode du moment. On voit souvent des queues qui font
la moitié du tour du block pour un endroit trendy pour bruncher le
dimanche, ou bien un nouveau coiffeur, ou encore pour voir LA
nouvelle comédie musicale ('Book of Mormon' joue à guichet fermé
depuis de nombreux mois, par exemple). En bon petits français, nous
n'avons pas la patience, et préférons aller dans un endroit
peut-être un peu moins hype, sans doute moins cher, et surtout où
on peut être servis tout de suite.
Nous retiendrons aussi
Ellis Island : ce sas obligatoire pour tous les immigrants rentrés
dans New York entre 1892 et 1924, à une époque où les Etats-Unis
accueillaient l'immigration à bras ouverts pour venir peupler leur
territoire. On dit que près de 40% des américains aujourd'hui ont
au moins un ancêtre qui y est passé. Ce musée passionnant retrace
non seulement le parcours du combattant des nouveaux arrivants :
visite médicale, tests de lecture et écriture, retrouvailles, mais
on y trouve aussi une exposition extrêmement bien faire sur les
différentes vagues d'immigration depuis 1530 et l'arrivée des
premier européens (espagnols), d'où venaient ces migrants, pour
quelles raisons ils étaient partis de chez eux (persécution
politique ou religieuse, famine, rêves d'avancement, esclavage...),
ce qui les attendaient à l'arrivée, où ils se sont installés dans
le pays et comment. Personne n'est oublié : ni les africains pris en
esclavages, ni les amérindiens massacrés et parqués dans des
réserves, ni les chinois, premiers à être victimes d'une loi d'immigration
discriminant contre une nationalité en particulier. Nous
recommandons vivement cette visite.
Enfin nous avons adoré la
comédie musicale Jersey Boys : les dialogues croustillants et la
musique entêtante des Four Seasons raconte l'histoire des hauts et
des bas de quatre garçons dans le vent (venus du New Jersey...).
Leur nom ne vous dit peut-être pas grand chose mais je vous assure
que vous connaissez au moins quelques uns de leurs tubes : “Oh what a night” (Cette année là), “Can't take my eyes off of you”,
“Sherry baby”, “Big girls don't cry”, “Walk like a man”...
Coucou tous les 2 ! Merci pour ce nouvel article et son lot de nouvelles !! C'est vraiment génial que vous ayiez pu voir une comédie musicale là où est né ce style de spectacle.
ReplyDeleteBiz biz à tous les 2.