La Nouvelle Zélande est une des terres
peuplées les plus tardivement. Jusqu'au 12ème siècle, ses îles
sont habitée principalement par des oiseaux (dont les moas, grand
volatile mesurant 2 fois la taille de l'autruche, exterminés par les
Maoris dès le 15ème sciècle) et à la différence de l'Australie,
il n'y a aucun mamifère natif (si ce n'est quelques espèces de
chauve-souris). Elle vera les Maoris, peuple des îles du pacifique,
débarquer dansleurs grands canoés de mer entre le 12ème et 14ème
siècle. Puis, au 17ème siècle les européens établissent les
premiers contacts avec les populations Maoris, et en 1840, la
Nouvelle Zélande est une colonie anglaise à proprement parler.
Chaque vague d'immigration apporte avec elle ses plantes et animaux :
patates douces des Maoris, bétail pour l'élevage, cervidés pour la
chasse... Un bon nombre d'entre eux sont aujourd'hui considérés
comme nuisibles, tel le possum australien, introduit pour sa
fourrure, et décimant les colonies d'oiseaux par son goût pour
leurs oeufs.
Composé de deux grandes îles
principales, le pays fait la taille de la Grande Bretagne, pour
seulement 4 millions d'habitants, dont le tiers habite dans Auckland
et sa région. Autant dire que l'île sud est franchement vide ! Le
pays est limitrophe de deux plaques tectoniques, ce qui explique son
activité géologique intense. La ville d'Auckland est construite sur
7 volcans, qui ne sont pas tous éteints, certains ne sont que
dormants. La région centrale de l'île nord bouillone d'activité
géothermique : sources chaudes, boues bouillonantes, lacs acides,
terraces sulfuriques... Sans parler des tremblements de terre qui
font le quotidien des habitants de Christchurch depuis 15 mois, dont
celui de février 2011 qui à causé près de 200 morts.
Nous avons trouvé les néo-zélandais
gentils et accueillants. Ils nous ont pris en stop, nous ont offert
des macarons, nous ont parlé de leur admiration pour l'Europe, nous
ont recommandé des bons plans, nous ont emmené faire un tour
d'Auckland, nous ont proposé de nous héberger... On en prendra de
la graine à notre retour en France ! Un bémol cependant : leur
accent est encore plus dificile à comprendre que celui des
australiens...
Un bon accueil en effet ! Surtout avec les macarons :-)
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