Saturday, January 7, 2012

Nouvelle Zélande


La Nouvelle Zélande est une des terres peuplées les plus tardivement. Jusqu'au 12ème siècle, ses îles sont habitée principalement par des oiseaux (dont les moas, grand volatile mesurant 2 fois la taille de l'autruche, exterminés par les Maoris dès le 15ème sciècle) et à la différence de l'Australie, il n'y a aucun mamifère natif (si ce n'est quelques espèces de chauve-souris). Elle vera les Maoris, peuple des îles du pacifique, débarquer dansleurs grands canoés de mer entre le 12ème et 14ème siècle. Puis, au 17ème siècle les européens établissent les premiers contacts avec les populations Maoris, et en 1840, la Nouvelle Zélande est une colonie anglaise à proprement parler. Chaque vague d'immigration apporte avec elle ses plantes et animaux : patates douces des Maoris, bétail pour l'élevage, cervidés pour la chasse... Un bon nombre d'entre eux sont aujourd'hui considérés comme nuisibles, tel le possum australien, introduit pour sa fourrure, et décimant les colonies d'oiseaux par son goût pour leurs oeufs.

Composé de deux grandes îles principales, le pays fait la taille de la Grande Bretagne, pour seulement 4 millions d'habitants, dont le tiers habite dans Auckland et sa région. Autant dire que l'île sud est franchement vide ! Le pays est limitrophe de deux plaques tectoniques, ce qui explique son activité géologique intense. La ville d'Auckland est construite sur 7 volcans, qui ne sont pas tous éteints, certains ne sont que dormants. La région centrale de l'île nord bouillone d'activité géothermique : sources chaudes, boues bouillonantes, lacs acides, terraces sulfuriques... Sans parler des tremblements de terre qui font le quotidien des habitants de Christchurch depuis 15 mois, dont celui de février 2011 qui à causé près de 200 morts.

Nous avons trouvé les néo-zélandais gentils et accueillants. Ils nous ont pris en stop, nous ont offert des macarons, nous ont parlé de leur admiration pour l'Europe, nous ont recommandé des bons plans, nous ont emmené faire un tour d'Auckland, nous ont proposé de nous héberger... On en prendra de la graine à notre retour en France ! Un bémol cependant : leur accent est encore plus dificile à comprendre que celui des australiens...

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